Certaines sources indiquent que, depuis plusieurs semaines, Medicorp surveille l’achat de nacelles d’évacuations sur plusieurs Fleet Carrier. Les prix d’achat pouvant atteindre vingt fois le prix moyen, inquiète grandement l’ONG qui suspecte un trafic de nacelles pour des réseaux d’esclavages.

Un dossier brûlant dont personne ne parle

En l’absence de régulation galactique concernant l’obligation de récupération des nacelles de sauvetage, le Cercle des Pilotes à, depuis plusieurs années, mandaté les contacts de sauvetages en station en les dotant de budgets incitatifs pour encourager les pilotes à récupérer les nacelles. Cette pratique, à la base louable et incitative, semble dériver surtout depuis la libéralisation des marchés sur les Fleet Carrier. C’est l’alerte que lance Medicorp en constatant certains tarifs d’achat.

Payer pour des nacelles, une solution à double tranchant ?

Ce lundi 13 mai 3310, Medicorp a rendu public une partie de son rapport sur les pratiques commerciales liées aux nacelles d’évacuation. On le sait, la récupération des nacelles est le « coeur » de l’activité des sauveteurs de l’ONG et ces derniers s’engagent à respecter une certaine éthique. En effet, une liste des systèmes agréés pour la récupération des nacelles a été mise en place dès le lancement de Medicorp en 3303. cette liste est publique et consultable à cette adresse : Liste des systèmes agréés. A ces systèmes s’ajoutent les Fleet Carrier des sauveteurs Medicorp ou mis à sa disposition.

Cependant, le rapport indique qu’une centaine de Fleet Carrier proposent des prix par nacelle pouvant atteindre vingt fois le tarif habituellement pratiqué. La plateforme de référencement commercial INARA (voir le lien), présentait le 13 mai 3310 au matin plusieurs demandes excédant les 100.000 Cr par nacelle (les noms des vaisseaux ont volontairement été masqués par le Kalatic. Le journal se tient à votre disposition si vous avez besoin de détails).

Trafic de nacelles ?

Dans son rapport Medicorp soulève la question de ces tarifs en ces termes :

Nous ne pouvons exclure en l’état, ni encore prouver, que ces tarifs d’achats ont un but autre que la simple récupération des nacelles. Tant que le Cercle des Pilote ne mettra pas en place un registre, donc une traçabilité des nacelles repérées, tous les abus sont possibles.

A ce stade nous suspectons un trafic de nacelles pour alimenter un réseau clandestin d’esclaves. Ce n’est pas un hasard si LTT 2974 où des nacelles peuvent être dédommagées plus de 600.000 Cr l’unité, est un système où la majeure partie des factions sont fédérales, donc opposées à la vente d’esclave. On le sait, il existe dans ces systèmes des réseaux parallèles pour ce triste commerce. Nous excluons, pour le moment, la vente de nacelles pour expériences scientifiques. En effet, les instances sont sur ce point beaucoup plus regardantes sur les cobayes utilisés dans le cadre des recherches.

Nous allons, dès que possible, remettre ce rapport aux autorités, pour les sensibiliser à ce grave problème et nous espérons obtenir une réponse, voire déclencher une enquête d’envergure pour faire la lumière sur ces pratiques.

De leur côté, plusieurs sous-factions ont dénoncé ce rapport le qualifiant de « vide et sans fondement ». De même, certains propriétaires de Fleet Carrier ont affirmé que cette affaire n’est autre qu’un d’un tissu de mensonges uniquement motivé par la polémique.

Manifestations à proximité des Fleet Carrier

Le Kalaktic a appris ce jour que plusieurs activistes au sein du  » Collectif des Oubliés » qui avait parlé de lui fin 3305 allaient se rendre à proximité des Fleet Carrier pratiquant des tarifs qu’ils qualifient de « délirants » pour des actions coup de poing.

« Nous allons saturer les réseaux de communication de ces systèmes de messages d’alerte pour dissuader les pilotes de livrer des nacelles. Nous envisageons également de bloquer les pad d’atterrissage afin de rendre inopérant ces fleet. Et nous avons encore d’autres projets, croyez-nous ! »

Face à ces actions, Medicorp appelle à la retenue et au discernement soulignant qu’il fallait avant toute chose s’en remettre aux autorités compétentes et ne pas aggraver une situation déjà problématique.

Le Kalaktic