XLAB-1 & XLAB-2

Les vaisseaux d’exploration et de recherche en phase de test

Ce dimanche, le Professeur Sharrowkyn a annoncé que les deux Vaisseaux d’Exploration et de Recherche en Environnement Caustique (VEREC) passent en phase de test. Ces vaisseaux, véritables laboratoires volants, embarquent des modules et ingénieries spécifiques pour pousser l’exploration dans les maelström. Cette deuxième phase est la concrétisation de l’annonce faite la semaine dernière par les instances de MediCorp –voir l’article–

Le Louis Pasteur embarque depuis ce week-end deux vaisseaux laboratoire pour tenter d’explorer plus profondément les maelströms et procéder dans ces nuages à de nombreux prélèvements.

Le choix des scientifiques de Medicorp s’est porté sur un Imperial Clipper (XLAB-1) et un Type 10 (XLBA-2) sur lesquels des aménagements spécifiques ont été opérés :

En premier lieu, nous avons choisi une coque d’Imperial Clipper car c’est un grand vaisseau permettant de nombreux emports de modules et une vitesse particulièrement rapide. Le vaisseau est équipé d’une très basse signature thermique permettant de rester sous la barre des 20% en fonctionnement normal. Selon nos premières analyses, le seuil des 20% doit être maintenu si l’on veut s’approcher des générateurs caustiques. En effet ces derniers, sans aucun doute à l’origine du nuage caustique, explosent comme des mines de contact, mais également si une signature thermique importante est détectée dans leur proximité. Afin de prélever les échantillons dont nous avons besoin, nous devons nous approcher à moins d’1.5 Km pour que nos drones de recherche puissent opérer. La furtivité est donc la première clé et les générateurs des vaisseaux VEREC sont donc modifiés pour emmètre de faibles émissions au détriment de leur puissance. L’équilibre n’est donc pas évident à trouver surtout sur les vaisseaux plus petits que nous avions initialement envisagés, comme pour le Dolphin par exemple.

Ensuite, en raison de la haute toxicité de cet environnement caustique, le vaisseau doit emporter de nombreux types de drones : des collecteurs, des drones de réparation et bien entendu des drones de recherche. Ainsi, un module mutidrone de taille 7 nous semblait incontournable et imposait par conséquent de choisir des vaisseaux de grande taille.
Enfin, si une grande vitesse ne semble pas importante à ce stade dans le nuage, il en est autrement dans, et à proximité, des systèmes où se trouvent des maelström. Les hyperdictions et interdictions sont nombreuses, il faut fuir pour survivre. La vitesse est donc primordiale !

Le Type-10 est le second vaisseau que nous avons équipé, il est encore plus lourdement blindé et peut emporter bien plus d’échantillons caustiques. Sa faible vitesse et manque d’agilité est compensé par une énorme capacité d’auto-réparation permettant aux ingénieurs de rester bien plus longtemps dans le nuage. Pour le moment ce deuxième vaisseau n’est pas encore totalement opérationnel. Nous devons changer son générateur : nous en avions récupéré un sur l’une de nos épaves, mais il n’est résolument pas assez puissant pour cette mission.

Equipe de préparation de vaisseaux VEREC

Un nouveau module équipe les vaisseaux VEREC

Ce matin, MediCorp a annoncé avoir réussi l’acquisition de plusieurs lanceurs de Siphon Caustique. Ces derniers, installés par pairs sur XLAB-1 et XLAB-2 pour fonctionner en alternance, protègent et purgent les effets caustiques subis par la coque. Il aura fallu de nombreuses recherches et expéditions dans les maeströms pour obtenir ces précieux modules dont la commercialisation a été annoncée au début de ce mois de mars. De plus, ces modules viennent de passer entre les mains de l’ingénieur Ram Tah qui a augmenté à 7 (au lieu de 5, ndlr) le nombre de cartouches dont dispose cet équipement.

Pour le moment, aucun test en situation réelle n’a encore été effectué, mais MediCorp indique que ces derniers commenceront dès le début de semaine.